"Rouge Tagada", un goût amer de fraise écrasée
Publié le 27 Janvier 2013
C'est sur le banc de son collège qu'Alex découvre Layla qui deviendra rapidement sa meilleure amie. Inséparables, elles partagent leur quotidien, des bancs de la classe aux après-midi dans la chambre d'Alex jusqu'au coup de poignard : l'arrivée d'un garçon au nom de caleçon comme se plait à le surnommer Alex. Jalousie, tristesse, vont envahir la vie de cette jeune fille amoureuse...
Les dialogues de la scénariste Charlotte BOUSQUET comme les dessins naïfs de Stéphanie RUBINI transpirent l'adolescence et l'on s'imagine fort bien Alex, la narratrice, transformer son journal intime en cet adorable album que l'on dévore comme des fraises Tagada, jusqu'à ce que le sachet soit vide.
Usant d'un procédé d'écriture plus souvent utilisé par la litérature jeunesse, les auteurs ont su, avec brio, nous sensibilise sur le passage souvent difficile entre l'enfance et l'âge adulte.
Une mention spéciale à la réalisation de cet album qui a revêtu les couleurs du célèbre bonbon dont il n'aurait plus manquer que le parfum si caractéristique.
ROUGE TAGADA RUBINI/BOUSQUET Collection Les Graphiques/Société GULF DTREAM Editions, 64 p 15,00 €
Bernard LAUNOIS