Publié le 2 Août 2012
ThermaeRomae. C’est vrai qu’on en parle, beaucoup, dans le petit monde de la BD. Alors à quoi bon une critique de plus ? Et bien parce qu’il est des phénomènes auxquels on n’échappe pas. Il est vrai que sur ce blog, les avis sur des manga sont rares. « Mea culpa, mea maxima culpa » aurait pu dire [son nom], personnage principal de cette saga. Enfin, n’exagérons rien, quand même.
Pourtant, il faut reconnaitre que les [més]aventures du héros ne laissent pas indifférent. Construit sur un schéma narratif à répétition –les aller et retour d’un architecte de la Rome Antique entre son temps et le Japon de notre époque – on pouvait craindre que le principe ne s’essouffle. [Son nom] est en manque d’inspiration pour répondre à la commande d’un notable, parfois l’Empereur lui-même. Il se rend au bain pour se détendre, est aspiré et se retrouve dans un Japon contemporain qui va lui donner la solution. Bien sûr, le retour doit encore se faire au prix d’un évanouissement ou d’une semi noyade mais enfin…
A chaque fois, on se demande combien de temps tout cela va tenir, et à chaque fois ça marche : des péripéties viennent compliquer la vie du héros (ses rapports avec les autres architectes, avec sa femme, avec l’Empereur) et relancent l’intrigue ou du moins l’action… jusqu’au prochain tome.
ThermaeRomae MaraYamazaki
Editions Casterman, 3 tomes parus , en France comme ou Japon pour une fois (7.50 € chaque)
Sébastien MONEREAU