chronique sebastien monereau

Publié le 2 Août 2012

ThermaeRomae

ThermaeRomae. C’est vrai qu’on en parle, beaucoup, dans le petit monde de la BD. Alors à quoi bon une critique de plus ? Et bien parce qu’il est des phénomènes auxquels on n’échappe pas.  Il est vrai que sur ce blog, les avis sur des manga sont rares. « Mea culpa, mea maxima culpa » aurait pu dire [son nom], personnage principal de cette saga. Enfin, n’exagérons rien, quand même.


Pourtant, il faut reconnaitre que les [més]aventures du héros ne laissent pas indifférent. Construit sur un schéma narratif à répétition –les aller et retour d’un architecte de la Rome Antique entre son temps et le Japon de notre époque – on pouvait craindre que le principe ne s’essouffle. [Son nom] est en manque d’inspiration pour répondre à la commande d’un notable, parfois l’Empereur lui-même. Il se rend au bain pour se détendre, est aspiré et se retrouve dans un Japon contemporain qui va lui donner la solution. Bien sûr, le retour doit encore se faire au prix d’un évanouissement ou d’une semi noyade mais enfin…


A chaque fois, on se demande combien de temps tout cela va tenir, et à chaque fois ça marche : des péripéties viennent compliquer la vie du héros (ses rapports avec les autres architectes, avec sa femme, avec l’Empereur) et relancent l’intrigue ou du moins l’action… jusqu’au prochain tome.

 

ThermaeRomae MaraYamazaki

Editions Casterman, 3 tomes parus , en France comme ou Japon pour une fois (7.50 € chaque)

 

Sébastien MONEREAU

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Rédigé par Bulles de Mantes

Publié dans #Chronique Sébastien Monereau

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Publié le 8 Juillet 2012

EpeeArdenoisT2.jpg

 

Il n’est pas si souvent donné de lire avec plaisir une série qui s’adresse à tous, jeunes et moins jeunes en y trouvant ce qu’il faut d’originalité mais également bon nombre de références textuelles ou graphiques. C’est le cas avec la série L’épée d’Ardenois, du Belge Philippe Willem. Déjà connu de certains pour Vieille Bruyère et bas de soie, l’auteur nous entraine cette fois dans un univers médiéval où les personnages sortent d’un bestiaire que le Walt Disney de Robin des Bois n’aurait pas renié, et que le dessinateur assume totalement.

Les forces du mal se sont réveillées. Un groupe d’anciens chevaliers, dont une femme, se reforme pour les combattre, mais au fil de l’histoire c’est sur un jeune lapin (nommé, Garen, évidemment !) que tout semble reposer.

Le scénario de cette série prévue en quatre tomes est bien construit, le dessin abouti et les détails fouillés. On se laisse volontiers entrainer par les rebondissements, les scènes de batailles qui, à quelques exceptions ne sont pas trop sanguinolentes et que des enfants assez jeunes pourront lire.

Une critique toutefois sur ce second tome : la mise en couleurs laisse à désirer. Trop sombre, elle manque également de netteté, ce qui se remarque dès la couverture. Celle du premier tome, très réussie était crédité à Nicolas Imhof, qu’on ne retrouve pas sur cet opus. Quant à l’auteur lui-même, nous pouvons témoigner de ses talents de coloristes, dédicace oblige.A ce petit bémol technique près, n’hésitons pas à recommander chaudement cette série, dont les deux tomes suivants, déjà annoncés, ne sauraient tarder.

 

L’épée d’Ardenois, tome 2/4, La Prophétie Etienne Willem, Editions Paquet, 13.50 €

Sébastien MONEREAU

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Rédigé par Sébastien MONEREAU

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