Publié le 12 Octobre 2008
1519, premier plan sur l’abbaye de Vauluysant en France où l’on voit arriver le roi François 1er venant confier une horrible toile qui ne devra plus être vu par qui que ce soit tellement elle est dérangeante ! François 1er relate alors au moine, tout au long de cet album, l’histoire de ce tableau et la concomitance des meurtres réalisés à Milan 25 ans plus tôt. Au fur et à mesure de la lecture, on ne peut s’empêcher de se poser la question : quel rapport peut-il y avoir entre les notables à qui l’on a découpé le visage, le célèbre Leonard de Vinci dont l’histoire n’a retenu que sa peinture et ses découvertes, et ce fameux tableau ?
Nous voici donc, plongé dans un thriller, dont Didier Convard a le secret, qui commence d’une bien drôle de façon et qui au fil de l’album va aiguiser particulièrement notre curiosité.
Un superbe dessin de Gilles Chaillet avec le talent qu’on lui connaît, remarquablement mis en valeur par la mise en couleurs de Chantal Defachelle, son épouse. Franchement, on en redemande ! Hélas, pour ce genre d’album qui nous a si bien tenu en haleine, on reste sur notre fin ! Il faudra malheureusement se résigner à attendre une bonne année pour en déguster le dénouement. On en viendrait presque à demander aux éditeurs d’attendre que le diptyque soit réalisé complètement et de les publier conjointement !
Bernard LAUNOIS
Vinci, tome 1 : L’ange brisé, de Didier Convard et Gilles Chaillet – Glénat, 13€