Publié le 8 Février 2009
En cette période de crise, la bande dessinée reste-t-elle un refuge à la morosité, une échappatoire à la sinistrose ? Toujours est-il qu’elle se porte plutôt pas mal !
Angoulême ne me contredira pas ! Les chiffres sont éloquents : 225 000 personnes en 4 jours ! Cela relève de la performance ! Après quelques années chaotiques, notamment lorsque le festival s’est retrouvé en dehors de la ville, l’organisation a su relever le défi de bien belle manière et le festival a non seulement retrouvé de sa superbe mais il a encore grandi en qualité et en quantité ! Près d’une vingtaine de prix décernées, une trentaine d’expositions disséminées dans toute la ville, les 50 ans de Boule et Bill, des concerts de dessins, des improvisions BD, près de 1300 auteurs venues de France et de l’étranger et attendus parfois par les aficionados depuis la fin de la nuit !
Quatre jours, sous le signe du beau temps, n’auront pas suffi pour s’abreuver de toutes les images présentées et mises en scène ! Le jury du festival consacre cette année, Blutch, un talentueux dessinateur qui sera, soyons en sûr, promouvoir le festival d’Angoulême tout au long de l’année pour une apothéose en janvier 2010 ! Quant au grand prix, il couronne cette année, un Pinocchio [Editions Les Requins-Marteaux] pas ordinaire sous la plume de Winshluss.
Décidément, Angoulême peut s’enorgueillir, sans rougir, d’être le plus grand festival international de bande dessinée ! Félicitons les organisateurs et tous les bénévoles sans qui, nous le savons, les festivals seraient voués à l’échec !
Alors rendez-vous du 28 au 31 janvier 2010 pour fêter ensemble, la 37ème édition !
Bernard LAUNOIS