Publié le 22 Octobre 2022

TAÏ DAM TRAVERSER LE MEKONG… Vers un retour aux sources des plus salutaires !

Marijah, d’origine Taï Dam, n’a que quelques mois en 1976 lorsqu’elle débarque en France après avoir fui la guerre du Vietnam, en compagnie de ses parents et de ses frère et sœur. Mais que reste-t-il de cette période trouble pour la jeune Laotienne ? Les années ont passé, les bribes de souvenirs se sont petit à petit estompées. Maintenant elle exprime ses sentiments, ses sensations au travers la peinture dont elle a fait son métier et ses origines sont loin… Mais, ne suffirait-il pas de franchir le pas, de retourner sur ses terres ?

Dès les premières pages, l’émotion est palpable et ce tout au long du récit, à commencer par la peur de Marijah de revenir sur son passé quarante-sept ans plus tard alors qu’elle se sent française. Mais est-ce la vraie raison, n’a-t-elle surtout pas peur de ne pas être capable de parler sa langue maternelle à l’occasion de la rencontre avec les siens, à la découverte de sa famille dont elle a surtout les souvenirs entretenus par ses parents ? Tous ces questionnements ne pouvant rester en suspens, place à l’aventure, la découverte de ces Taïs noirs qui résident entre la Thaïlande, le Vietnam et le Laos.

L’auteur Joël Alessandra a pris le parti dans cet opus, d’être à la fois acteur pour un voyage d’accompagnement de sa compagne dans des contrées dont il lui reste quelques vagues souvenirs, mais également spectateur de scènes vraies, souvent attendrissantes, un rôle qu’il matérialise par une voix off sous les cases.

Si ses talents de conteur de Joël Alessandra sont éprouvés, il y a mis plus encore cette fois toute son âme, au service du parcours initiatique de sa compagne et ce, pour le plus grand plaisir du lecteur.

Des rappels historiques de ces pays colonisés sous influence française, agrémentés d’aquarelles mais également de dessins d’époque remettent bien dans le contexte, et si le trait reste alerte, il est sublimé par de superbes aquarelles dont Joël Alessandra a le secret.

Enfin, au détour de quelques aquarelles, on découvrira, avec plaisir, les talents de peintre de Marijah, tout en sensibilité.

A découvrir instamment !

TAÏ DAM TRAVERSER LE MEKONG Joël Alessandra Éditions STEINKIS 154 pages, 23,00 €

Bernard LAUNOIS

 

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Rédigé par Bulles de Mantes

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Publié le 19 Octobre 2022

KISS THE SKY Jimi Hendrix 1942-1970, ou les débuts difficiles d’une légende du rock

Noir c’est noir, le titre des Los Bravos repris par Johnny Halliday aurait pu faire le titre de cet album tellement les débuts dans la vie de cet artiste de génie ont été misérables. Né d’un père qui aura passé sa vie à chercher des petits boulots pour faire vivre sa famille et d’une mère des plus volages qui désertait régulièrement la maison pour chercher du réconfort auprès d’autres hommes, Jimi est trimballé de famille tout court en famille d’accueil, toujours en attente de retrouver Lucille, sa mère pour des apparitions aussi inopinées que furtives.

Ce chemin de croix, il le portera tout au long de sa jeunesse et ce jusqu’à ses vingt-quatre ans où il commencera enfin à se faire un nom. La musique aura été son refuge de tous les instants et s’il a été empêché de connaitre la consécration plus tôt, il le doit notamment à son souci de l’expérimentation musicale qui ne lui permettait pas de s’intégrer au sein de formations.

Le scénariste Jean-Michel Dupont signe là encore un scénario ciselé, s’attachant aux faits historiques en retraçant le parcours chaotique de l’artiste sans faire dans le pathos. Les dialogues sont enlevés et c’est avec talent que les différentes facettes du personnage sont dévoilées : de ses difficultés relationnelles avec la gent féminine, alors qu’il aura passé le plus clair de son temps à collectionner les demoiselles qui ressemblaient le plus à sa mère, à son caractère indépendant mais aussi à sa violence, qui lui vaudront bien des déboires.

On retrouve avec plaisir les dispositions de conteur de Jean-Michel Dupont, déjà ressenties dans Love in vain et une fois encore, l’association avec le talentueux dessinateur Mezzo fonctionne à merveille. Le dessin réaliste fouillé transcende le scénario et pour ceux qui ont vécu cette période, on s’y croirait. Des décors de la chambre intimiste aux envolées lyriques sur les scènes des cabarets où il se produisait, les effets s’avèrent envoutants.

Alors, pour compléter le tout et s’immerger dans l’atmosphère, il ne reste plus qu’à accompagner la lecture par une écoute des titres proposés en fin de l’album concernant les artistes évoqués dans les cases.

Dommage qu’il faille encore attendre quelques temps le deuxième album de ce diptyque à consommer sans modération.

KISS THE SKY Jimi Hendrix 1942-1970 Jean-Michel DUPONT/MEZZO Hors Collection Éditions GLENAT 88 pages, 24,50 €

Bernard LAUNOIS

 

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Rédigé par Bulles de Mantes

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Publié le 17 Octobre 2022

CELLE QUI FIT LE BONHEUR DES INSECTES, un conte fantastique à prendre au vol !

Le royaume oriental de Shandramabad, plutôt calme en temps normal, va vivre de biens douloureux moments métamorphosant la vie du palais et de tout son peuple. Imaginez, le prince décède dans un accident de chasse quelques semaines avant la naissance de ses jumeaux, Jalna et Gorakh.

Devenue reine, Skirara va reporter tout son amour sur ses deux bébés, les couvrant de cadeaux avec notamment deux oiseaux-volcan, lesquels remplissent de joie ses jeunes enfants qui aiment particulièrement les oiseaux. Ces moments d’apaisement ne vont, hélas, guère durer avec le décès de Gorakh, défenestré alors qu’il tentait de récupérer son oiseau qu’il avait laissé en liberté dans sa chambre.

Anéantie par la douleur, la souveraine ne supporte plus les pépiements des oiseaux et ordonne à son armée de les occire, jusqu’au dernier. Le royaume s’enferme alors dans un silence mortuaire, attristant toute la population.

Quel impact va avoir cette infâme extermination ? Mais comme si cela ne suffisait pas, voilà que la reine apprend que sa fille reçoit un va-nu-pieds dans sa chambre, et elle va s’empresser de le faire condamner à un horrible châtiment.

Le prolifique et talentueux scénariste Benoit Drousie, plus connu sous le pseudonyme de Zidrou, transporte le lecteur dans un conte des mille et une nuits où tendresse et horreur se côtoient sans que l’une prenne le dessus sur l’autre. Le récit s’avère bien construit avec bon nombre de temps forts jusqu’à un final que le lecteur aura hâte d’atteindre.

Voilà une belle histoire remarquablement mise en images par un Paul Salomone qui y apporte tout son talent. On retrouve, avec plaisir, ce dessin plutôt classique mais terriblement efficace que l’on avait apprécié notamment dans la série L’homme qui n’aimait pas les armes à feu. Ici, le lecteur prendra plaisir à voyager dans des décors luxuriants et un palais aux mille facettes en appréciant les superbes aquarelles qui subliment le dessin.

CELLE QUI FIT LE BONHEUR DES INSECTES Paul SALOMONE/ZIDROU Éditions Daniel MAGHEN 96 pages, 19,50 €

Bernard LAUNOIS

 

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Rédigé par Bulles de Mantes

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Publié le 6 Octobre 2022

HOLLYWOOLAND T1, ou l’envers du décor de l’industrie cinématographique américaine

Nous sommes dans les années 50, à l’heure où l’Amérique a les yeux braqués sur la planète Hollywood, capitale du 7ème art où les tournages de films vont bon train. Ce sont les années tiroirs-caisses pour une profession qui amasse les dollars grâce notamment aux légendes du cinéma que sont, Gary Cooper, Elisabeth Taylor, Cary Grant, Montgomery Clift et nous en passons, tellement la liste est longue. Cette Amérique-là fait rêver : l’argent facile, les strass et les paillettes, les starlettes et les jeunes premiers dans de belles américaines. Mais ce tableau idyllique, c’est la face A, celle immergée de l’iceberg ; la face B s’avère beaucoup moins reluisante avec son lot de déceptions de carrières avortées, d’exploitations souvent peu ragoûtantes pour bon nombre qui ont tenté l’aventure, au risque de s’y briser les ailes.

C’est sur ce thème que le scénariste Zidrou incite le lecteur à découvrir neuf histoires courtes, de H, comme à Hayworth à D, comme Doug, en passant par W, comme Woody, reformant ainsi le nom d’HOLLYWOOD. Ainsi, à partir de faits souvent romancés, le scénariste distille chacune des neuf tranches de vie avec un ton humoristique plutôt grinçant. On appréciera l’exercice, souvent difficile, de planter un décor, une histoire en si peu de pages et de finir en beauté ou pas et Zidrou excelle plutôt dans ce genre d’exercice.

On retrouve avec plaisir un Éric Maltaite qui n’est pas en reste et livre là son dessin réaliste « rond » qui sied parfaitement au récit, rehaussé par des couleurs années 50 de Philippe Ory, une belle réussite.

Saluons ici l’éditeur Fluide Glacial d’avoir accepté un projet qui finalement, rentre bien dans le catalogue et souhaitons que ce premier opus en amène d’autres.

Enfin, signalons l’édition noir et blanc, grand format, dos toilé, agrémentée d’une histoire supplémentaire et de 8 cartes postales.

HOLLYWOOLAND T1 ZIDROU/ Éric MALTAITE Editions FLUIDE GLACIAL 56 pages 13,90 €

Bernard LAUNOIS

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Rédigé par Bulles de Mantes

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Publié le 5 Octobre 2022

ELVIRA & OTTO dans la jungle, quelle ménagerie !

Voilà qu’Elvira la gazelle et Otto, l’éléphant, s’aiment d’amour tendre. Quelle affaire en pleine savane, où le mélange des genres n’est vraiment pas d’actualité ! Cela va provoquer l’ire de beaucoup d’autres d’animaux de la savane, à commencer par les buffles qui leur enjoignent d’arrêter car les touristes en safari se tordent de rire en les observant. Mais nos deux tourtereaux n’en ont cure et continuent effrontément à se pavaner, bras dessus, bras dessous jusqu’à ce qu’ils tombent sur un drôle de boitier tombé d’une jeep et qui répond au nom de Siri.

S’engage un drôle de dialogue avec cette voix, développée par une pomme en Californie, et les voilà à découvrir sur l’écran du boitier perdu la ville d’où est issu son propriétaire. Qu’est-ce donc que la ville, qui ressemble à une termitière où vivent ces singes qui viennent les filmer régulièrement ? Les images défilent devant leurs yeux ébahis et leur curiosité s’aiguise. Et si nos deux amoureux franchissaient le pas, et se rendaient sur place ?

Le scénariste Martin Baltscheit, couronné régulièrement pour de nombreux récits jeunesse, aime le monde animalier et le fait partager avec bonheur à son public. Cette fois, ce sont les animaux qui partent à la découverte des humains, qui n’ont pas fini de les étonner par leur mode de vie.

Le récit est drôle, les dialogues sont bien enlevés et le lecteur ne peut que prendre plaisir à rentrer dans le jeu du scénariste qui se complait malicieusement à nous montrer sous un jour pas très à notre avantage. Mais au-delà de ces sarcasmes, Martin Baltscheit s’ingénie à nous sensibiliser sur la place des animaux dans le monde.

Le dessin semi-réaliste de Max Fielder, rehaussé des couleurs chatoyantes de Claire Pag, complète de belle manière le récit.

Alors, en attendant le deuxième tome où les protagonistes vont pouvoir réaliser leur rêve de visiter la ville, c’est le moment de déguster cette petite pépite dans la savane, aussi cocasse qu’attachante.

ELVIRA & OTTO T1 Dans la jungle Martin BALTSCHEIT/Max FIELDER Éditions RUE DE SEVRES 64 pages 14,00 €

Bernard LAUNOIS

 

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Publié le 4 Octobre 2022

CRISTAL 417, ou les tribulations d’une jeune policière au sein de la Crim’

Rejoindre la prestigieuse Crim’ s’avère être, pour un fonctionnaire de police, une sorte de graal. Alors, quand Pauline, jeune policière fraîchement émoulue dans un commissariat de province, apprend qu’elle est acceptée comme stagiaire à la Crim’, elle n’en croit pas ses oreilles !

Passées les présentations dans ce nouveau service mais aussi les railleries de certains de ses collègues quant à ses attitudes un peu gauches, voilà que l’on rentre dans le dur. Fini, l’éventail de toutes les misères sociales rencontrées dans son commissariat de Metz, place aux dossiers réservés à la Crim’, les plus sordides, mais surtout les dossiers qui risquent d’être rendus médiatiques et pour lesquels, il ne faut pas se louper, sous peine d’écorner sa carrière. C’est à Pauline que sera un confié un vieux dossier pour lequel elle va devoir revoir toutes étapes afin de s’assurer que rien n’a été oublié, et au besoin reprendre les questionnements, engendrant un vrai travail de fourmi. Parallèlement, la stagiaire est invitée à parfaire sa formation sur le terrain en suivant ses collègues dans des filatures.

Comme si vous y étiez, voilà ce que nous proposent les scénaristes, Mark Eacersall et Henri Scala avec cet album, en plongeant le lecteur dans les arcanes de la Crim’. Il faut dire qu’avec Henri Scala, par ailleurs, commissaire de police, on ne peut pas être plus au cœur de ce service dont il a fait partie. Alors, si elle apparait prestigieuse sur le papier, générant beaucoup de fantasmes, la réalité est tout autre et l’on va constater que dans les faits, c’’est souvent loin d’être rose.

Au-delà des méthodes d’action décrites tout au long du récit, le lecteur va également découvrir les luttes de pouvoir entre chefs et services. On retrouve, avec plaisir, le style narratif efficace de Mark Eacersall qui rend accessible une matière obscure aux profanes, le tout servi par le dessin réaliste de Boris Golzio.

CRISTAL 417 Mark EACERSALL/Henri SCALA/Boris GOLZIO Éditions GLÉNAT collection 1000 feuilles 120 pages, 19,50 €

Bernard LAUNOIS

 

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Rédigé par Bulles de Mantes

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Publié le 30 Septembre 2022

Réuni le 27 septembre pour délibérer, le jury du Prix de la BD aux couleurs du blues a choisi comme lauréat du Prix 2022 l’album Satchmo, paru aux éditions Jungle le 07/10/2021 (scénario, dessins et couleurs de Léo Heitz).

Le récit évoque de façon très romancée et dramatique les relations avec sa mère de Louis Armstrong durant sa jeunesse, et les difficultés que rencontrait à cette époque un musicien noir pour exercer son talent.

Le jury du Prix de la BD aux couleurs du blues a particulièrement apprécié la sensibilité et l’humanité des personnages, la forme moderne et efficace du dessin et le traitement des couleurs.

Créé en 2014 conjointement par les associations Bulles de Mantes et Blues sur Seine, le Prix de la BD aux couleurs du blues récompense chaque année  le meilleur album paru entre le 1er juin de l’année précédente et le 31 mai de l’année en cours, et illustrant une thématique du blues, du jazz, ou le contexte social et historique en relation.

Le prix sera remis aux lauréats pendant le festival Blues sur Seine, lors d’une soirée de concert le 19 novembre 2022 à l’Espace Christine Faure de Limay où se produiront des bluesmen renommés.

Illustration Léo Hertz ©Jungle, 2021

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Publié le 27 Septembre 2022

QUAI DES BULLES 2022 les 7-8 et 9 octobre, quel festival !

Si l’on n’a pas quarante ans tous les jours, fêtés dignement l’année dernière avec 4 jours festifs, le programme de la quarante et unième édition n’en est pas moins tentant ! L’association Quai des Bulles, toujours sur le pont, nous réserve encore une pêche des plus miraculeuses et si les conditions sanitaires nous laissent tranquilles, ce devrait encore être un bon cru.

Considéré par bon nombre comme le deuxième plus grand festival bd de France, il mérite cette fois encore ce titre honorifique, tellement les activités sont nombreuses et variées, à commencer par :

  • une vingtaine d’expositions conçues à cette occasion, comme celle de Sherlock Holmes (Au Palais du Grand Large) ou encore le Corto Maltese vu par les auteurs Ruben Pellejero et Juan Diaz Canales (Hôtel de ville, cour du château) ;
  • la présence sur site de près de 400 auteurs, qui seront là pour vous rencontrer et dédicacer vos albums ;
  • une centaine d’exposants qui présentent leurs nouveautés en matière de bande dessinée mais également pour les collectionneurs, des marchands d’anciens ;
  • des contes à bulles, avec cette année, accompagnés des dessinateurs Luigi Critone, Léa Mazé ou encore Pierre-Henri Gomond ;
  • 12 projections cinématographiques avec deux avant-premières, Nayola, film d’animation de José Miguel Ribeiro Angola et l’adaptation de la série bd La guerre des lulus de Régis Hautière et de Hardoc, car n’oublions pas que la vocation de Quai des Bulles, c’est aussi de faire la part belle à l’image projetée ;
  • des rencontres avec les auteurs qui cette année, sont au nombre de quinze, avec notamment celles de Ralph Meyer, auteur de la superbe illustration pour l’affiche de cette 41ème édition.

Mais Quai des Bulles, c’est également les satisfécits décernés à l’occasion du festival avec pas moins de 5 mises à l’honneur :

  • le prix des lecteurs Ouest France, décerné par un jury de lecteurs du journal âgé entre 18 et 35 ans, qui a pour but de récompenser un album paru dans l’année. Ainsi, c’est l’album Jours de sable d’Aimée de Jongh aux éditions Dargaud qui a été promu en 2021,
  • le prix des révélations ADAGP, (société des Auteurs Dans les Arts Graphiques et Plastiques), attribué à un jeune auteur qui dispose déjà de 3 albums édités dont un sorti cette année, (2021 : L’Alcazar de Simon Lamouret, publié aux éditions Sarbacane),
  • le prix jeunes talents, destiné à des jeunes n’ayant jamais été édité (2021 : Gessica Maio),
  • le prix jeunesse de la ville de St Malo, qui récompense un album jeunesse paru dans l’année (2021 : Lightfall T1 Tim Burton aux éditions Gallimard BD),
  • le prix des « Galons de la BD », organisé par le ministère des armées, qui pour sa deuxième année d’existence, récompense 3 albums parmi 25 nominés avec en 2022 respectivement Jean-Pierre Pécau et Dragan Paunovic pour L’insurgé de Varsovie, Jean Dytar pour #J’accuse et Dominique Bertail et Jean-Dominique Morvan pour Madeleine résistante.

L’énumération de toutes ces festivités est loin d’être exhaustive et je vous suggère de vous rendre sur lien pour en découvrir toutes les facettes.

 

Vous aurez noté que, Course du Rhum oblige, le festival est avancé d’une quinzaine et que c’est donc le moment de vous donner, à St-Malo, un avant-goût des vacances d’automne.

Bon festival !

Bernard LAUNOIS

 

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Rédigé par Bulles de Mantes

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Publié le 22 Septembre 2022

C’est pour demain ! Bulles en Ville commence vendredi après-midi à 16 heures avec

une dizaine d'auteurs présents pour offrir leurs dédicaces aux amateurs de BD. Aventures, histoire, romans graphiques, BD jeunesse et mangas, tout sera là pour satisfaire les goûts de chacun. Et le lendemain samedi 24, on remet le couvert avec 13 auteurs en dédicace de 10h00 à 18h00.

Et puis, pour mettre la ville dans l'ambiance de la bande dessinée, trois belles expositions sur panneaux trônent dans la rue, réparties l'une en centre-ville, place du Marché au blé, une autre devant la mairie annexe de Gassicourt, et la dernière sur la dalle du Val Fourré.

Dédicaces :

vendredi 23 septembre de 16h00 à 19h00

et samedi 24 de 10h00 à 18h00.

Rendez-vous devant nos librairies partenaires Tonnenx et L’Illustrarium, et devant l’Hôtel de Ville.

Liste des auteurs sur le site de Bulles de Mantes

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Rédigé par Bulles de Mantes

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Publié le 22 Septembre 2022

GLACÉ, une histoire des plus réfrigérantes !

Les ouvriers de la centrale hydroélectrique de Saint-Martin-de-Comminges ne s’attendaient pas à découvrir, en arrivant par le téléphérique, le corps d’un cheval décapité suspendu à la montagne. L’enquête ne tarde pas à révéler que cet animal martyrisé n’est autre que le pur-sang appartenant au milliardaire Éric Lombard. Qui peut bien avoir commis ce forfait et dans quel but ?

C’est, notamment, cette énigme que le commandant Martin Servaz et Irène Ziegler, la capitaine de gendarmerie vont s’employer à résoudre. L’affaire se corse quand, parallèlement à cette triste affaire, des jeunes du village sont accusés d’avoir battu à mort un sdf.

Est-ce la ou les mêmes personnes qui ont tué ? Les résultats d’autopsie sur l’équidé vont révéler l’ADN d’un détenu des plus dangereux incarcéré dans le centre psychiatrique de haute de sécurité, situé à quelques encablures des meurtres. Ce suspect aurait-il déjoué la surveillance des geôliers ? Le mystère s’assombrit et l’enquête ne tarde pas à piétiner jusqu’à…

Tiré du polar éponyme de Bernard Minier, plusieurs fois primé pour ce roman qui a remporté un franc succès auprès du public, le scénariste Philippe Thirault réalise là une belle adaptation des plus fidèles d’un polar vraiment diabolique, en rendant l’atmosphère haletante de la première à la dernière page. Le récit s’avère rythmé, peuplé de rebondissements tenant le lecteur en haleine.

Mais le récit n’aurait pas cette force si le dessin n’avait pas été à la hauteur de la tâche. Avec un dessin plutôt réaliste, le dessinateur Mig livre une remarquable mise en images, en soulignant le caractère pesant de cette quête où les temps sont comptés si l’on ne veut pas que la liste des exécutés s’allonge.

Une mention particulière est à faire pour la mise en couleurs, avec principalement des tons bleus qui renforcent le côté diabolique d’une histoire pas ordinaire.

A frissonner, de froid mais encore plus de peur !

GlacÉ Philippe THIRAULT/MIG Éditions PHILÉAS 112 pages, 19,90 €

Bernard LAUNOIS

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Rédigé par Bulles de Mantes

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