Birds Of Prey, Huntress, entre vengeance personnelle et règlements mafieux
Publié le 23 Février 2020
Helena Bertinelli va avoir 21 ans dans quelques jours et n’a que de vagues souvenirs de son enfance heureuse auprès de ses parents, l’une des familles les plus puissantes de la pègre de Gotham avant qu’ils ont été massacrés sous ses yeux. Envoyée en Sicile auprès de ses cousins mafieux, elle réapprend à vivre mais pas seulement, à se battre et à chasser également grâce à Sal son frère de cœur, au point de devenir une redoutable chasseresse. Enfin majeure, elle s’entend dire par le notaire que son héritage reste dérisoire par rapport à ce qu’avaient amassé ses parents et constate qu’elle a été particulièrement spoliée. Elle n’aura alors de cesse que de récupérer ce qu’on lui doit et ce, de manière expéditive et bien qu’elle ait juré de ne jamais remettre les pieds à Gotham, il faudra bien qu’elle s’y résolve pour se venger.
Helena, devenue Huntress, va donc s’attaquer aux criminels et particulièrement remonter la filière de ceux qui ont commandité la mort des siens en faisant sa propre justice, en contradiction avec les principes de Batman.
Le scénariste Ivory Madison entraîne rapidement le lecteur dans un tourbillon de règlements de comptes, avec à la tête de cette expédition une jeune femme déterminée qui a su se forger uncaractère. Les dialogues sont aussi vifs et prompts que les coups que distribue Huntress, la belle chasseresse charismatique, à qui il ne faut pas en promettre. Le dessinateur Cliff Richards n’est pas en reste en livrant là une chasseresse des plus dynamiques. Les actions s’enchaînent à une vitesse vertigineuse dans des décors chatoyants partagés entre l’Italie et les Etats-Unis qui devraient ravir bon nombre de lecteurs.
BIRDS OF PREY, HUNTRESS MADISON/RICHARDS Collection DC DE LUXE, Editions URBAN COMICS 152 pages, 15,50 €
Bernard Launois